Les fondements
Sur quoi se basent nos outils pédagogiques ? Quelle est notre philosophie ?
Pour résumer, nous nous basons sur l’histoire de l’éducation, afin d’observer les évolutions des méthodes éducatives, de la philosophie de l’apprentissage, et des systèmes scolaires. Ensuite, nous utilisons les sciences sociales et la psychologie pour nous donner un éclairage sur le fonctionnement des dynamiques d’apprentissage. Et pour finir, nous nous appuyons sur les Neurosciences pour être sûr que les principes souvent attestés par les courants pédagogiques sont bien efficaces d’un point de vue scientifique.
Quelles leçons pouvons-nous tirer de 5000 ans d’écriture ?
L’histoire de l’éducation nous montre que l’éducation est toujours étroitement liée à une volonté politique. Bien loin des idéaux de notre système scolaire actuel, l’histoire de l’éducation nous montre les rebondissements, les aspirations et les batailles de l’école.
L’écriture a été inventée pour des besoins de comptabilité (cunéiforme, mésopotamie, -3300av-JC), qui est un enjeu politique majeur : comment dominer et contrôler les échanges, collecter l’impôt, juger et punir ?
Aussi, il paraît important de dire que le savoir ne s’est pas toujours transmis par un maître devant une classe quadrillée de tables de 30 étudiants. Il a bien avant cela été partagé par des esclaves de hautes compétences, par de grands orateurs dans les rues et les marchés attirant foule de jeunes hommes, par des étudiants de classes ou compétences supérieures qui enseignaient par mentorat aux classes d’années et niveaux antérieurs.
De même, la note n’a pas toujours été présente, il y a eu le bâton, les corrections verbales, les punitions etc.
Les notions d’égalité et d’équité qui nous sont si chères, sont absentes des débats pendant des siècles ! Car l’enseignement ne sert qu’à transmettre aux fils des savoirs indispensables à l’exercice de leur métier. On voit par la suite une volonté d’implanter une éducation pour tous, et puis une éducation laïque.
Les «concours» qui ont été inventés en Chine bouleversent le fonctionnement de l’éducation, dont on retrouve les racines dans l’éducation moderne.
On n’a pas toujours enseigné les sciences, les lettres, les langues et les arts ! On enseignait seulement à écrire et à lire. Certains scribes ne savaient en réalité que recopier ce qu’ils voyaient ! On enseignait le sport, l’art de la guerre, la réthorique, la philosophie, les tâches ménagères, les cérémonies et bonnes coutumes etc.
Les outils pour permettre à un savoir de se transmettre ont été très variés.
À travers les époques, l’éducation a employé une diversité d’outils, chacun représentant une étape clé dans l’évolution de la transmission du savoir. Avant même l’utilisation du papyrus dans l’Égypte ancienne, les premières civilisations, telles que la Mésopotamie, ont gravé leurs connaissances sur des tablettes d’argile. La durabilité et la réutilisabilité de ces tablettes ont constitué un avantage majeur, offrant aux enseignants la possibilité d’effacer et de réécrire, facilitant ainsi les corrections et les ajustements dans le processus d’enseignement. Avec l’avènement du papyrus, une surface d’écriture plus légère et facilement transportable a émergé, facilitant la diffusion étendue des connaissances. Les tablettes de cire grecques ont ensuite introduit la possibilité d’effacer et de réécrire de manière plus fluide, améliorant ainsi l’aspect interactif de l’enseignement. Les tables en bois médiévales ont apporté une dimension de durabilité accrue, préservant les enseignements au fil du temps. Les inscriptions sur pierre ont offert une forme de pérennité, archivant les connaissances de manière robuste. L’abacus, quant à lui, a révolutionné les calculs mathématiques, simplifiant les compétences pratiques. Chaque avancée a apporté des avantages spécifiques, contribuant ainsi à façonner la méthode et le matériel éducatif au cours de l’histoire.
Vue sur l’histoire moderne de l’éducation
On vient de voir que de nombreux domaines de l’éducation moderne comme la note, le professeur, les examens, les salles de classe etc. n’ont pas toujours été là.
La civilisation évoluant, il est normal que le système éducatif se transforme pour correspondre au mieux aux valeurs de l’époque. Mais gardons en tête que rien n’a jamais «toujours été comme ca». L’histoire est la lecon du changement perpétuel.
Les nouvelles attentes et valeurs de l’éducation ont changé
On pourrait s’accorder sur le fait que l’éducation moderne se veut égalitaire (chacun a droit a une éducation), équitable (chacun a droit a une éducation de même qualité selon ses besoins spécifiques), et que la valeur «de travail» de l’école n’est pas la même qu’auparavant. Ainsi, on souhaiterait former «des adultes capables de s’épanouir dans ce qu’ils entreprendront, ayant les bases dans de nombreux domaines de la vie» plutôt que «des adultes formés à un poste spécifique».
L’éducation contemporaine permet au plus grand nombre de recevoir une éducation minimale, et c’est un exploit jamais atteint dans l’histoire de l’humanité. Toutefois, l’éducation n’aborde pas de nombreuses matières nécessaires à former des individus complets et articulés.
Vous a-t-on déjà appris comment apprendre à apprendre ?
Vous a-t-on déjà appris comment fonctionne votre cerveau ?
Si la réponse est non, c’est qu’il manque certaines notions, que l’école moderne ne nous donne malheureusement pas. La forme non plus n’est pas optimisée.
Ce qui semble optimisé, c’est le nombre : des salles de classe et des amphithéâtres accueillant de plus en plus d’étudiants en même temps. Les études pour devenir professeurs semblent ne pas former suffisamment sur les neurosciences, les sciences de l’éducation. Pourquoi les professeurs ne sont pas formés ou n’ont-ils que difficilement accès à du contenu pédagogique ?
Cette éducation contemporaine est pleine de mystères, pleine de problèmes à résoudre. Mais il ne faudrait ni la blâmer, ni désespérer trop vite. Car il existe des courants de pensée en éducation qui proposent des idées intéressantes.
Les courants pédagogiques qui nous inspirent
Intéressons-nous à Montessori, Steiner, Freinet et bien d’autres.
quelle richesse de comprendre ces différentes approches ! Quel enthousiasme de voir les résultats que certaines classes en difficultés ont réussi à atteindre en suivant ces principes !
Tout d’abord, commençons avec montessori… [section bientôt disponible🧪]
En plus de ces courants de pensée, nous pouvons également nous inspirer de modèles éducatifs qui font leurs preuves à l’internationale, tel que le modèle Finlandais, Singapourien ou Chinois. Ils ne sont pas parfait, loin sans faux, mais pourquoi ne nous inspirons-nous pas suffisamment de ce qui fonctionne pour créer un modèle plus résilient ?
Nos Actions
Comme nous venons de le voir, les courants de pensée sur la philosophie de l’éducation peuvent nous éclairer, tout comme les exemples à l’international, sur « comment rendre l’école meilleure ? ».
Mais si cela est si révolutionnaire, comment faire parvenir ces méthodes et ces philosophies, qui commencent peu à peu à être validées et comprises par les neurosciences ?
Nous avons fait le pari de développer des outils pédagogiques adaptables à chaque salle de classe, à chaque soirée en famille, à chaque profil d’étudiant. En effet, les usines se sont équipées de machines, on a des bureaux suroptimisés, des voitures avec options, des téléphones ultra technologiques… mais pourtant l’école n’a suivi pas le dixième de ces révolutions !
Non pas qu’elle n’ait pas changé, elle n’a pas su développer les outils pour faciliter l’apprentissage. C’est vrai, à part des tableaux intéractifs, des vidéoprojecteurs et des ordinateurs, qu’est-ce que le 21ème siècle a apporté à l’école que nos descendants retiendront ?
RIEN – non – pas grand chose.
Avec Le Dessein d’une Idée, nous souhaitons proposer des outils d’apprentissage digne de notre époque, mêlant Neurosciences, science de l’éducation, philosophie etc. Regardez comment l’industrie, et même dans la vie de tous les jours, le progrès des outils professionnels et du quotidien. Que ferions-nous sans notre téléphone, sans notre frigo, sans nos voitures ? (sans oublier l’appareil à raclette 😋)
Une révolution est à l’oeuvre : celle de la révolution éducative. Non pas par les programmes scolaires, non pas par des établissements innovants mais trop peu nombreux.
Cette révolution est bien celle des moyens industriels et intellectuels du 21ème siècle.
La révolution des outils qui facilitent l’apprentissage, le rendent plus convivial et ludique.
Voici nos actions : produire en synergie du matériel pédagogique et des formations qui facilitent l’apprentissage et le rendent plus ludique et réel.
Rien ne remplace un bon professeur. De même, rien ne remplacera une planche de Galton, dont la compréhension tangible est bien plus percutante qu’une simple explication théorique.
EX : La planche de galton possède des clous. On lance un paquet de billes, qui peuvent soit aller à gauche du clou, soit à droite du clou. La probablité est donc de 0,5.
Elle converge vers une loi normale, ce qui peut s’observer par une courbe qui s’approche d’une courbe de gauss (en cloche 🔔).
Hé oui, c’est très peu probable qu’une bille fasse : gauche, gauche, gauche, gauche, gauche.
(credit image : Wikipedia)
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